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Plan d'adressage
de la commune

respectant rigoureusement la mémoire orale et patrimoniale du village
  • LISTE DES APPELLATIONS

  • Place de la Mairie

    Sans commentaire.

  • Placette de la Bourgade

    Jusque dans les années 50, le village était coupé en deux par un canal central (aujourd'hui recouvert) qui faisait transiter les torrents de la Piche et de Bouchouse mais qui servait aussi d'égout à ciel ouvert pour toute la population qui ne disposait pas alors d'eau courante et de station d'épuration. Le quartier Est comprenait le vieux village bâti au pied de la butte du château et la fontaine tandis que l'autre rive, de facture plus récente, se nommait la Bourgade.

  • Route de Sisteron

    Axe de communication départementale reliant Sisteron à la vallée de la Durance et le lac de Serre-Ponçon.

  • Route du promeneur

    C'est le nom donné par les anciens à cette portion de route qui relie la route départementale au centre du village et qui offre un bel espace de promenade digestive ensoleillée.

  • Montée de la Bourgade

    Passage qui permet de relier la place de la Mairie aux habitations de la placette de la Bourgade.

  • Passage du four

    Le village a conservé jusqu'au début du XXe siècle un four communal qui permettait la cuisson du pain à partir de farines réalisées dans le moulin, aujourd'hui disparu, qui fonctionnait au printemps grâce à l'eau des torrents de la Piche et de Bouchouse.

  • Rue de l'ancienne chapelle

    Jusqu'en 1874, date de construction de la nouvelle église Saint-Barthélémy, tous les paroissiens se retrouvaient dans l'ancienne église Sainte-Marie et Saint-Pons, citée dans une bulle du pape Pascal II du 23 avril 1113, sans doute devenue trop exiguë avec ses 70 m2 pour une population de 221 habitants recensés en 1851. Il ne subsiste aujourd'hui que son porche d'entrée ainsi que celui du presbytère attenant.

  • Montée du château

    En 1058, un texte cite pour la première fois in castro que cognominent falconem. Ensuite en 1064, on cite le castellum falconis. A cette époque, pour se protéger des bandes de pillards qui sévissaient en Provence, les villageois ont quitté les terres fertiles plus en amont pour se regrouper au pied d'un château et de son seigneur qui leur assurait la protection.

  • Rue Jean de Matha

    Jean de Matha, canonisé en 1666, est né à Faucon du Caire vers 1160. Il fonde en  1198 l'ordre des trinitaires à qui il assigne la mission de rachat ou d'échange des captifs chrétiens jusque là abandonnés aux musulmans lors des croisades.

  • Rue du mataron

    Le premier établissement trinitaire créé à Paris le fut près de la chapelle saint-Mathurin ce qui valut aux trinitaires d'être souvent dénommés Les mathurins. Ce terme en Provence connait plusieurs déclinaisons : matheron, mataron et matharon. Il est troublant que la mémoire orale ait colporté jusqu'au XXIe siècle à Faucon du Caire le terme de quartier du mataron (du trinitaire donc) pour désigner tout le vieux quartier situé à l'Est au pied de la butte du château, comme pour rappeler la mémoire de ce saint homme.

  • Chemin des Clots

    En bordure du cimetière débute une piste de terre permettant l'accès aux écarts de Clafourant, des Traverses et des Clots.

  • Chemin du Vièraron

    Cette piste située à l'hubac de la vallée, débute 2 km au nord du village et permet de desservir successivement les écarts de Clafourant, des Traverses et du Vièraron.

  • Champ-Rousset

    Grande ferme située à 1,5 km au nord du village, en rive gauche du Grand Vallon d'où retentissaient il y a encore peu de temps les sonnailles des vaches à lait.

  • Saint-Barthélémy

    Implanté 2 km au nord du village en rive droite du Grand Vallon, cet ancien monastère du moyen Age, est devenu une belle ferme où ne subsistent que des ruines de la vieille chapelle Saint-Barthélémy, objet de pélerinage pour les paroissiens durant des siècles.

  • Clafourant

    Clafourant constitué étymologiquement de cla-clot (campagne-pâturage) et de fourant-forest (à l'écart du village) signifie propriété, terres, ferme à l'écart du village, attestée dès le XVIe siècle mais vraisemblablement antérieure (présomption de lazaret-léproserie au moyen Age). 

  • Les Traverses

    Anciens pâturages aujourd'hui enrichis d'une habitation.

  • Les Clots

    Anciens pâturages aujourd'hui enrichis d'une habitation.

  • Le Vièraron

    Vière signifiant vire, replat, plateau, Vièraron exprime la notion de petit plateau. Ancien écart avec ferme, fruitier et pâturages habité jusque dans la première partie du XXe siècle dont il ne reste plus que ruines et buissons.